Après de nombreuses années dans l’industrie de la transformation de fruits conventionnelle et bio depuis 1993 et après avoir mis en place un projet de développement durable dans la culture de la fraise au Maroc d’où il est rentré convaincu que le seul moyen de garantir un produit sain et équitable aux consommateurs tout en ayant un impact positif sur l’environnement était de travailler sur les circuits courts, Stéphane a racheté en 2014 le verger de Bruno Frémont, créé il y a plus de 30 ans.
Alors que la plupart des experts lui recommandaient de tout arracher pour replanter avec une petite dizaine de variétés adaptées à la production en bio il a fait au contraire le choix de préserver la biodiversité au détriment de la productivité.
Son verger conservatoire Le Verger de Roncheville situé près de Caen compte aujourd’hui plus de 150 variétés de pommes à cidre et de 250 variétés de pommes à couteau sur une vingtaine d’hectares. Les arbres qui doivent être remplacés le sont systématiquement par des arbres de même variété pour pérenniser le trésor exceptionnel de cette diversité variétale qui se retrouve dans le goût unique de ses produits.
Par choix, il ne traite pas du tout ses arbres pour pouvoir garantir une absence totale de résidus dans ses produits, préserver sa santé et l’exceptionnelle biodiversité du Marais de la Dives.
Il vend aujourd’hui son exceptionnelle production sous forme de pommes, de jus de pomme, de cidre, de poiré et bientôt de vinaigre de cidre et de poiré.
Comme Bruno Frémont, il a souhaité que sa production soit sous mention Nature et Progrès pour être en cohérence avec son approche (cahier des charges plus en lien avec une démarche globale).