Face à la crise du Covid, l'association pour la protection des océans, BLOOM, appelle à une mobilisation générale pour agir face à une injustice : cette semaine, la pêche industrielle s'apprête à recevoir des aides de l'Etat, au détriment des petits pêcheurs côtiers qui sont - eux - les garants d'une pêche durable.
Les aides de l'Etat devraient protéger l'océan en soutenant des méthodes de pêche vertueuses au lieu de participer à sa destruction.
Il est urgent d'agir. Plus de 12 000 citoyens ont rejoint l'appel au gouvernement signé par 390 petits pêcheurs côtiers, chefs, mareyeurs, scientifiques, poissonniers, élus locaux et nationaux, eurodéputés, associations et figures publiques.
Vous aussi, demandez au gouvernement de soutenir de toute urgence la petite pêche côtière, l'unique espoir de restaurer les écosystèmes marins, détruits par la surpêche et d'assurer la protection de l'océan en raison de son ancrage dans les territoires, sa connaissance des écosystèmes marins locaux et ses méthodes de pêche douces.
Osons sortir d’une logique productiviste, anthropocentrée et individualiste pour entrer dans une logique de l’équilibre, de l’interdépendance avec le vivant et du lien à l’autre.
Osons redéfinir la pêche industrielle pour ce qu’elle est réellement : un saccage légal du bien commun – l’océan, la biodiversité, et les communautés côtières – afin de maximiser les profits d’une minorité.
Osons une inversion de l’expertise : les experts de la pêche ne sont pas les industriels lancés dans une course aux “innovations” technologiques toujours plus destructrices, mais les petits pêcheurs côtiers qui œuvrent pour une pêche respectueuse du bien commun.
Osons nous appuyer sur une recherche scientifique indépendante des intérêts financiers et/ou politiques d’une minorité pour lutter contre la colonisation de l’imaginaire collectif par la pseudo‑science de la pêche industrielle.
Osons nous battre aux côtés de celles et ceux qui assurent au quotidien la protection du bien commun : les petits pêcheurs côtiers, les scientifiques et les ONG.