Comment vous est venue l'idée de créer la réserve végétale ?
Nous avions envie de monter un projet concret et éthique. Nous réfléchissions à plusieurs options. Dans le restaurant où travaillaient Charlet et Mathieu, nous faisions déjà quelques bocaux et de là, nous est venue l’idée de faire des plats cuisinés avec des produits locaux issus de l’agriculture biologique, sans aucun ajout (arôme, conservateur, colorant..)
Racontez nous les étapes de création de votre entreprise.
Pendant presque 1 an, nous avons réfléchi à la faisabilité du projet en testant différentes recettes et en rencontrant différents acteurs (maraîchers, verreries, épiciers). Une fois convaincus de la viabilité de ce projet, nous avons cherché des financements.
En Mai 2018, nous avons commencé les travaux dans notre futur laboratoire et produit nos premiers bocaux dès le mois d’Août.
Présentez‑nous les 3 membres de l'équipe...
Comme au début de beaucoup d’aventures, nos rôles sont assez complets, nous partageons l’ensemble des tâches : production, démarchage, logistique, livraison, administratif…
Charlet : Cuisinier de formation j’ai travaillé dans divers établissements entre Lille et Paris, de la cantine de quartier au restaurant gastronomique. La création de notre conserverie est un moyen de continuer à apprendre autour de valeurs qui nous paraissent essentielles dans la cuisine et au‑delà, le local, la saisonnalité, la limitation des déchets... notre volonté et de continuer à accentuer notre travail dans ce sens.
Tancrède : Après des études de graphisme, quelques années en freelance et un voyage au long court, j’ai eu l’envie d’entreprendre un projet éthique. La rencontre avec les bonnes personnes m’a permis de découvrir un milieu qui m’attirait. Je partage actuellement mon temps entre la photo et la conserverie.
Mathieu : Après une école à double compétences (ingénieur et commerce), j’ai travaillé dans une grosse boîte pendant 3 ans dans le marketing. Je ne me voyais pas du tout évoluer dans ce type de structure. J’ai donc quitté ce domaine. Je m’occupe désormais d’un restaurant engagé qui me ressemble un peu plus. Je partage mon temps entre la conserverie et le restaurant.