L’île de Palawan, réserve de biosphère de l’UNESCO, est préservée comme nulle part ailleurs aux Philippines. Elle n’a pourtant jamais été autant menacée, car le gouvernement ouvre ses forêts et la terre des peuples indigènes aux plantations et à l’industrie. Soutenez la lutte des Autochtones contre l’entreprise Lionheart Agrotech.
Palawan abrite de nombreuses espèces animales endémiques qui sont aujourd’hui gravement menacées. Certaines d’entre elles, comme les variantes locales du calao à casque rond, du scandentien et du pangolin figurent sur la Liste rouge des espèces menacées.
L’île est une réserve de biosphère faisant partie du programme MAB de l’UNESCO. Au sud se trouve la terre ancestrale des peuples indigènes appartenant au groupe des Pala’wan. Ceux qui vivent dans les plateaux reculés n’ont pratiquement aucun contact avec le monde extérieur. Ils possèdent une riche tradition de transmission orale et ont une profonde compréhension de la nature.
Malgré cette richesse écologique et culturelle, le ministre de l’environnement philippin a conclu un accord de joint‑venture avec Lionheart Agrotech. Les terres cultivées par autochtones et d’autres forêts équatoriales de plaine pourraient être transformées en plantations de cocotiers.
Selon la Coalition contre l’accaparement des terres (CALG), Lionheart aurait détruit des lieux sacrés appartenant aux peuples indigènes, sans que les communautés concernées n’aient été dédommagées.
Par ailleurs, l’entreprise s’est introduite dans le paysage protégé du mont Mantalingahan, l’une des dix zones répertoriées par l’Alliance for Zero Extinction aux Philippines et l’une des onze zones clés pour les oiseaux de Palawan.
Et comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement de la province a voté une résolution, qui encourage le développement agricole et industriel dans les terres des peuples indigènes.
Tout cela se déroule en violation des lois environnementales et en totale contradiction avec les droits des peuples indigènes.
Soutenez la résistance de la population locale en signant notre pétition.